18 avr, 18h30, cercle du silence place du Palais Royal

Dans le cadre de la grève de près de 300 travailleurs sans-papiers en Île-de-France, la CGT, la Cimade, la LDH, RESF et la Fédération de l'entraide protestante appellent, vendredi 18 avril à partir de 18h30, à former un "cercle du silence" contre le traitement "inhumain et dégradant" fait aux familles et aux travailleurs migrants en situation irrégulière, place du Palais Royal, à Paris (Ier).

Comments

[Mireille Wolff]

Nous habitons mon mari et moi le 93 où nous sommes enseignants dans le public. Nous sommes aussi catholiques, engagés au service de nos frères humains. Enfin nous faisons partie des organisateurs du Cercle de Silence de Paris, au côté de membres de RESF, des organisations que vous citez, et aussi de plusieurs autres mouvements qui sont catholiques, et qui ont été malencontreusement omis : la Pastorale des Migrants, le réseau Chrétiens Immigrés, et le Réseau franciscain Gubbio qui est interreligieux (musulmans, juifs, sikhs, soufis...).
Nous nous étonnons de ces oublis que nous espérons involontaires.
Ce cercle s'est déjà tenu le mois dernier, donc il n'est pas "dans le cadre de la grève des sans-papiers", qu'il précède, mais comme elle, dans le mouvement plus large d'une vague de protestation des citoyens dont nous espérons qu'elle aura la force d'un raz-de-marée ! Mais le Cercle est d'essence non-violente.
Nous sommes, dans ce noyau d'organisateurs, à nombre égal croyants et agnostiques ou athées, d'engagements politiques divers, mais tous déterminés et unis dans une même action pour une même cause.
Nos différences sont source d'enrichissements mutuels et notre action "commune" un témoignage que nous portons à la face de ceux qui veulent "diviser les Français pour régner"!
C'est pourquoi nous vous prions de bien vouloir publier ces rectificatifs afin de respecter la véracité des faits et le sens profond de cette initiative : s'adresser à tous ceux qui peuvent s'associer à notre indignation et veulent l'exprimer, quelles que soient par ailleurs leurs convictions.
Enfin, il va de soi que cotoyant de près des personnes de Resf-Paris, nous avons été amenés à découvrir le formidable travail qu'elles accomplissent auprès des personnes sans papiers, ce qui a suscité notre admiration et notre respect, et constitue une saine émulation.
Très cordialement,
Mireille Wolff